Les
jours à venir sont annoncés tourmentés. Pas un temps à mettre un jardinier
dehors…
A
la jardinerie Lafitte, nous avons, sûrement comme vous, fait le plein de
sensations positives la fin de semaine passée. Nous avons largement profité des
ces très belles journées d’avant printemps.
Nous
avons lancé la campagne printanière d’un potager au naturel.
Première
étape, le choix de l’endroit. Chez vous aussi, j’imagine qu’il y a débat dans
les familles. Il faut tenir compte de l’exposition,
de l’accessibilité, et dans notre cas nous avons aussi du tenir compte de la
fréquentation de la clientèle, c’est pourquoi nous l’avons placé dans un
endroit un peu isolé où le visiteur tout comme le jardinier se sentirait dans
un endroit paisible, un peu à l’écart des allées principales et des hauts
parleurs.
Lorsque vous viendrez nous voir, vous serez orientés par nos panneaux bois naturels et authentiques à l’image de notre carré potager…
Nous
avons pour le coup choisi de nous implanter dans le fond de la pépinière. Une
beau carré de terre facile à travailler, (il faut penser à la peine du
jardinier), joliment borduré de rondins, suffisamment ensoleillé, avec un coin
un peu mieux ombragé où nous allons installer un banc de bois, pour pouvoir
admirer confortablement l’avancée de notre ouvrage.
Ensuite,
la préparation du sol. Tout comme chez vous, notre carré sortait de
l’hivernage. Il a fallu d’abord nettoyer, débarrasser. Tout le monde s’y est
mis. Cette partie un peu ingrate du travail demandait main-d’œuvre motivée. Ce
fût l’affaire de la matinée du samedi.
Pour
assurer à nos plantations de bonnes conditions, nous devions après ça amender
notre terre pour l’enrichir. Avec Philippe et Jean-Michel, nous avons bêché à
tours de bras, enfouissant le fumier, émiettant les mottes et nivelant les
irrégularités. Tout le monde a travaillé de bon cœur et pour la fin
d’après-midi, notre carré de potager avait déjà bien belle allure.
Nous
avions dans l’idée d’agrémenter un peu notre environnement. Qu’à cela ne
tienne ! Nous disposions à portée d’une ou autre pergola de bois, d’un
très coquet carré potager en terrasses, d’un modeste bac à sable réhabilitable
en châssis à fraisiers. Un composteur ferait un parfait bac à aromatiques.
Avec
Jean-Michel, nous avons mis tout cela en place.
Pour
un premier jour, nous étions satisfaits de notre travail.
Tout
ce travail de préparation rondement mené, restait le côté plaisant de
l’affaire : le choix des semis et plantations.
Là
encore, tout le monde a été sollicité. Laetitia en tenait pour la plantation de
pomme-de-terre Vitelotte, une variété ancienne à chair violette, et de crosne
du japon. Moi, plus traditionnelle, je voulais absolument avoir de l’ail et de
l’échalote dans le potager.
Nous avons tâché de contenter tout le monde, et, si vous passez par là, vous verrez que nous avons diversifié comme il se doit nos cultures en vue d’améliorer les chances de récolte.
Vous
verrez nos dispositifs en images dans notre prochaine parution.