samedi 23 mai 2015

FIN MAI FRISQUET



Amis du potager au naturel, bonjour !




Je vous l'annonçais, nous avons rafraîchi totalement notre potager.
Après avoir tels les barbares nordiques des temps anciens fait une razzia sans pitié sur toutes les récoltes de culture hivernale, nous décidions de croire aux beaux jours revenus.

Ca, c'était début mai, souvenez-vous. Ce dimanche à plus de trente degrés.
Ca semble loin, n'est-ce pas ?
Ces jours derniers, les températures ne décollent pas. La végétation marque le pas.

Notre petit potager est abrité des vents mauvais, gentiment niché contre le rayon bois.
Il profite des rayons du soleil quand ils se présentent. Aussi, il n'a pas mauvaise allure, et les plants installés en début de mois ont bien prospéré déjà.




La courgette fleurit. Nous en avons deux variétés, une longue verte, la plus traditionnelle, et l'autre, la ronde jaune, pour sa belle couleur tonique.

Entre ces deux plants, le concombre commence à ramper.

La place réservée à ces trois là est suffisante, je vais le laisser courir sur le sol.
Sinon, il supporte d'être tuteuré, à condition de bien soulager les branches porteuses de fruits.




Le plant de melon, pourtant vite sensible à la fraîcheur de l'air, profite de l'abri de sa situation.

Il se déploie bien, en larges feuilles bien vertes.

Avec les deux installés là, nous devrions pouvoir déguster une demi-douzaine de melons, si tout va bien, cet été...








Les seuls rescapés de nos cultures hivernales, les poireaux et les carottes, seront bientôt prêts à être consommés pour les carottes, et repiqués pour les poireaux.

C'est une culture de longue haleine, le poireau !
Entre le semis et le repiquage, il lui faut déjà, quatre à cinq mois.
Ensuite, suivant la saison, deux autres pour se construire sous terre des fûts dignes de ce nom.

Non, vraiment, le poireau, ça ne se décide pas du jour au lendemain. Vous comprenez mieux les prix sur les étals de vos rayons légumes frais !




Cette année, par suite des commentaires de l'année dernière sur notre potager un peu en fouillis, nous avons opté pour des repiquages en lignes.
pas tout à fait droites non plus, ces lignes, nous sommes à la jardinerie Lafitte, souvenez-vous !
Un peu de fantaisie se glisse un peu partout chez nous, et, si nous sommes rigoureux, nous n'en devenons pas rigides !
Ici à gauche, les piments locaux, Gorria.
Doux en verts et piquants à maturité, d'après Jean-Michel. Nous ferons en direct cette intéressante expérience...




Mon petit coin préféré, la culture vivrière par excellence, les choux, céleris et salades.

Colorés, vite venus, ce sont les plants de prédilection des jardiniers amateurs.
Peu de risques d'être déçus, une évolution rapide, des récoltes pratiquement assurées.

Notez cet élégant camaïeu de verts, tendres ou profonds, bleutés ou dorés.
Pour trancher, une planche de feuilles de chêne rouges. Avec cette rapidité de pousse, le coin sera bien vite garni, et le travail de désherbage inutile. Toujours appréciable, ça, de ne pas avoir à tirer l'herbette mauvaise, n'est-ce pas ?



Aux pieds de nos tuteurs métalliques spiralés, les tomates cœur de bœuf.

En plants, cette variété est toujours un peu malingre, presque chétive.
En culture, elle se développe très vite, prend de la force jour après jour, et vous la voyez ici déjà bien fournie, quand elle n'a que deux semaines de pleine terre.
Ces fruits sont très gros, imaginez un cœur de bœuf ! Ca laisse rêveur, non ?


Voilà, notre potager est installé pour l'été. Il faut veiller maintenant à prévenir les attaques des limaces, autres prédatrices discrètes mais ravageuses.  Puis, ce seront les chenilles et autres pucerons qui entreront en lice.

Un vrai petit combat à mener, une vigilance de tous les jours.
Mais, au bout, de la couleur et de la saveur.

Hauts les cœurs, le soleil finira bien par retrouver son ardeur, et nous restituer a nôtre, un peu rafraîchie ces temps-ci.

Je vous laisse là pour aujourd'hui, et vous retrouverai bientôt pour épamprer nos tomates et les dresser autour des spirales de leur tuteur.

A bientôt !

dimanche 10 mai 2015

saison estivale



Amis du potager au naturel de Lafitte, bonjour !


Il fait chaud, n'est-ce pas ?
La saison a pris tournure estivale, résolument !

Bien loin les cultures hivernales, fèves et autres oignons..
Ces grosses chaleurs accélèrent leur fin. L'oïdium blanchâtre s'invite sur les feuilles des pois, la rouille recouvre le feuillage de l'ail.



Les têtes ne sont pas encore mûres pour être conservées tout l'hiver après arrachage et séchage.
Cependant, cette rouille des feuilles va descendre dans les gousses.
Plutôt que de laisser le mal se propager, nous avons décidé de sauver la récolte.
D'arracher notre ail encore frais, et de le manger !
Ainsi, il ne se perdra pas...
C'est bon aussi, une petite omelette à l'"aillet", ou alors une fraîche salade parsemée d'ail finement haché. 
A la jardinerie, nous sommes une bonne vingtaine. Je vous prie de croire que la distribution a été vit réglée !

Dans la lancée, nous avons aussi déterré l'oignon, histoire de satisfaire les palais amateurs de davantage de douceur. Et, là encore, il s'en est trouvés sans difficultés !



En arrière plan, les fèves effondrées par suite de la mini tourmente d'une des fins de semaines passées gisaient, les cosses offertes sans défense à notre convoitise attisée :



Allez, allez, avons-nous collégialement décidé, celles-ci aussi, mangeons-les !
C'est vrai, après-tout, nous n'allions pas garder ces seules rescapées de notre razzia...
Ma foi, les cosses étaient bien remplies, et les graines tendres et craquantes.
Ramon en particulier, grand amateur de fèves devant l'éternel, s'en est fait une bonne assiettée.
Ainsi, rien ne s'est perdu. C'aurait été dommage de laisser gâcher ces récoltes de fin d'hiver, si longues à venir.

Pas d'inquiétude, à la Jardinerie Lafitte, rien ne se perd. Il se trouve toujours preneur pour tout ce qui se mange !



Les radis n'ont pas fait un pli. Nous les avions laissés un peu trop grossir, mais bon...
Seuls rescapés de ce dernier samedi, le rang de carottes, et celui de plants de poireaux.
Le puits à petits fruits reste en place, lui aussi.
Le myrtillier a cette année pris de l'ampleur. Il semblait renâcler à démarrer, jusque là, mais là, ça y est, le voilà parti !
C'est le framboisier qui fait grise mine maintenant. Je l'ai débarrassé de ses gourmands, dernièrement.
Je me demande si je ne l'ai pas un peu trop secoué, ce faisant.
Parfois, nos entreprises jardinières sont trop audacieuses, on dirait.
Et bien, si ce petit framboisier malmené déclare forfait, je le remplacerai, et voilà tout ! Pas trop de sensiblerie, le potager au naturel suit les lois de la nature, justement, et la nature n'est pas toujours tendre. Elle est même souvent rude, à dire vrai, n'est-ce pas ?




Notre parc à aromatiques est devenu propriété exclusive de la menthe envahisseuse.

Cédric y voit la promesse de beaucoup de "mojitos" à déguster, au plus chaud de l'été.

Par ces journées, comme celle d'aujourd'hui, où le grand soleil se fait écrasant, trop autoritaire dans sa toute puissance.

Le potager au naturel de Lafitte a pris ses atours d'été, maintenant.
Les tomates et piments sont repiqués.
A ma prochaine chronique, je vous les montrerai.

En attendant, maintenez-vous au frais, prenez le soleil quand il se laisse faire sans rudesse, et gardez en tête que la nature ne s'apprivoise pas toujours. Qu'il faut s'incliner devant sa toute puissance et ses brusqueries, parfois.

A plus tard, amis du potager au naturel, et portez-vous bien jusque là. Et au delà...