dimanche 10 mai 2015

saison estivale



Amis du potager au naturel de Lafitte, bonjour !


Il fait chaud, n'est-ce pas ?
La saison a pris tournure estivale, résolument !

Bien loin les cultures hivernales, fèves et autres oignons..
Ces grosses chaleurs accélèrent leur fin. L'oïdium blanchâtre s'invite sur les feuilles des pois, la rouille recouvre le feuillage de l'ail.



Les têtes ne sont pas encore mûres pour être conservées tout l'hiver après arrachage et séchage.
Cependant, cette rouille des feuilles va descendre dans les gousses.
Plutôt que de laisser le mal se propager, nous avons décidé de sauver la récolte.
D'arracher notre ail encore frais, et de le manger !
Ainsi, il ne se perdra pas...
C'est bon aussi, une petite omelette à l'"aillet", ou alors une fraîche salade parsemée d'ail finement haché. 
A la jardinerie, nous sommes une bonne vingtaine. Je vous prie de croire que la distribution a été vit réglée !

Dans la lancée, nous avons aussi déterré l'oignon, histoire de satisfaire les palais amateurs de davantage de douceur. Et, là encore, il s'en est trouvés sans difficultés !



En arrière plan, les fèves effondrées par suite de la mini tourmente d'une des fins de semaines passées gisaient, les cosses offertes sans défense à notre convoitise attisée :



Allez, allez, avons-nous collégialement décidé, celles-ci aussi, mangeons-les !
C'est vrai, après-tout, nous n'allions pas garder ces seules rescapées de notre razzia...
Ma foi, les cosses étaient bien remplies, et les graines tendres et craquantes.
Ramon en particulier, grand amateur de fèves devant l'éternel, s'en est fait une bonne assiettée.
Ainsi, rien ne s'est perdu. C'aurait été dommage de laisser gâcher ces récoltes de fin d'hiver, si longues à venir.

Pas d'inquiétude, à la Jardinerie Lafitte, rien ne se perd. Il se trouve toujours preneur pour tout ce qui se mange !



Les radis n'ont pas fait un pli. Nous les avions laissés un peu trop grossir, mais bon...
Seuls rescapés de ce dernier samedi, le rang de carottes, et celui de plants de poireaux.
Le puits à petits fruits reste en place, lui aussi.
Le myrtillier a cette année pris de l'ampleur. Il semblait renâcler à démarrer, jusque là, mais là, ça y est, le voilà parti !
C'est le framboisier qui fait grise mine maintenant. Je l'ai débarrassé de ses gourmands, dernièrement.
Je me demande si je ne l'ai pas un peu trop secoué, ce faisant.
Parfois, nos entreprises jardinières sont trop audacieuses, on dirait.
Et bien, si ce petit framboisier malmené déclare forfait, je le remplacerai, et voilà tout ! Pas trop de sensiblerie, le potager au naturel suit les lois de la nature, justement, et la nature n'est pas toujours tendre. Elle est même souvent rude, à dire vrai, n'est-ce pas ?




Notre parc à aromatiques est devenu propriété exclusive de la menthe envahisseuse.

Cédric y voit la promesse de beaucoup de "mojitos" à déguster, au plus chaud de l'été.

Par ces journées, comme celle d'aujourd'hui, où le grand soleil se fait écrasant, trop autoritaire dans sa toute puissance.

Le potager au naturel de Lafitte a pris ses atours d'été, maintenant.
Les tomates et piments sont repiqués.
A ma prochaine chronique, je vous les montrerai.

En attendant, maintenez-vous au frais, prenez le soleil quand il se laisse faire sans rudesse, et gardez en tête que la nature ne s'apprivoise pas toujours. Qu'il faut s'incliner devant sa toute puissance et ses brusqueries, parfois.

A plus tard, amis du potager au naturel, et portez-vous bien jusque là. Et au delà...

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