samedi 27 décembre 2014

APRES L HIVER VIENDRA LE PRINTEMPS



Oups... il semblerait que notre article du mois d'octobre ne soit pas paru...

Chronique du 02 octobre 2014



       Un mois encore a passé. La fin d’été a été chaude. Il a fallu attendre septembre pour subir une période de sécheresse et connaître des températures vraiment estivales.
A notre dernière chronique, nous espérions déguster notre melon rescapé sur une terrasse ensoleillée. Alors, la terrasse ensoleillée, oui, nous l’avons eue. Mais le melon savoureux à déguster, pas du tout ! Pourtant les fruits avaient bien grossi. Ils s’arrondissaient joliment, les côtes se formaient bien. Souvenez-vous, nous l’avions repiqué un peu tard, ce plant de melon. Il venait remplacer le Diego qui avait séché en ce printemps trop froid pour lui. Pour le coup, la maturation n’était pas optimale. Le fruit se détachait de la tige mais la chair n’en était pas aboutie tout à fait… Nous avons raclé une matière aqueuse et fade, un peu comme si nous nous attaquions à une betterave fourragère. Ou à un morceau de polystyrène expansé… Rien de très gouteux, quoi ! Bon, nous avons fait l’impasse et avons proposé l’ensemble de la récolte aux poules de la jardinerie. Elles ont picoré les quartiers de melon, plus par désœuvrement que par goût d’ailleurs.
En dehors de cette déconvenue, nous avons par contre eu la joie de tirer de terre de belles carottes, longues et fortes. Les poireaux repiqués vivent leur vie. Il faut être patient avec le poireau. Ce n’est pas un légume qui s’improvise. Entre le moment du repiquage, de la reprise, la formation des fûts sous terre, il se passe du temps, beaucoup de temps. Et le désherbage doit être minutieux tout ce temps là, entre les plants rapprochés. Et oui, le poireau se vend cher, mais l’on comprend pourquoi quand on en a cultivé une plate-bande !
Le chou, voilà une plante de bonne composition. Vite poussé, largement déployé, il couvre vite le terrain et ne demande pas beaucoup de soin. Mis à part la surveillance des chenilles voraces qui ont vite fait de le ramener à un squelette pathétique ! Le stade vulnérable à l’attaque passé, quand les feuilles durcissent, il reste ensuite en place tout l’hiver s’il le faut, emperlé des rosées automnales comme nous en avons ces jours-ci. Les gouttelettes rondes scintillent sur les feuilles charnues aux premiers rayons de soleil du matin, avant de rouler vers le cœur de la plante quand la température monte.
Cette semaine, nous avons récolté nos haricots secs. Vous avez vu les lianes grimper le long du laurier-sauce en tige. Nous leur avions pourtant mis à disposition des plants de maïs sensés servir de tuteurs. Evidemment, ça ne leur a pas suffi. Le plant de haricot le plus vigoureux s’est lancé à l’assaut des trois mètres du laurier, et l’a entortillé proprement. De longues cosses se sont formées, généreuses et nombreuses. Dimanche dernier, nous en avons cueilli un seau de sèches. Il en reste quelques unes d’encore vertes.
Pour bien conserver le haricot, il faut le récolter sec. Le travail d’écossage sera facilité par une exposition des cosses au grand soleil. Bien étendues sur un linge, elles deviendront craquantes et s’ouvriront pratiquement toutes seules. On peut aussi rabattre le linge et le nouer en baluchon, avant de frapper dessus à grands coups de bâton. En pensant à quelque contrariété d’actualité… A l’ouverture du baluchon, la plupart des cosses seront ouvertes et il n’y aura plus qu’à trier les grains.
Pour dépoussiérer les haricots, une technique très éprouvée, consiste à les transvaser d’une bassine tenue à bouts de bras à une autre, posée au sol, par un jour légèrement venté, de façon à laisser le courant d’air emporter les fétus de cosses broyées et les séparer ainsi des grains plus lourds. Le bruit de la chute des haricots sur le métal de la bassine est en soi une gratification du travail antérieur, le signal tangible de la richesse d’une récolte bien méritée.
Plus simplement, on peut remiser les haricots dans le congélateur… C’est moins bucolique, mais peut-être plus pratique…
Au potager de la jardinerie, nous allons préparer maintenant nos plates-bandes pour planter ail, échalotes et oignons, et semer pois et fèves. En prévision du printemps ! Déjà…
A notre prochaine chronique, je vous parlerai de la récolte et de la conservation des citrouilles.
D’ici là, portez-vous bien et ensoleillez-vous au maximum pour bien passer l’hiver.

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