samedi 4 juillet 2015

ABONDANCE ET PROFUSION



Amis suiveurs du potager au naturel de  Lafitte, bonjour !


Nous en sommes au plus joli moment du potager.
Les récoltes rentrent en abondance, les plantes en sont à leur meilleur développement.

Chez Lafitte, nous nous régalons à faire le tour de notre modeste potager :




Au premier plan, les achillées, hautes et légères, fleurissent gracieusement.
En arrière, toutes les plates-bandes foisonnent. Chaque jour, il y a une ou autre récolte à faire. 
Deux courgettes jaunes d'or, une poignée de concombres savoureux, des piments à pleines poignées, et quelques petits fruits pour récompenser la peine du jardinier.





Courgettes et concombres s'entremêlent anarchiquement.
Les fruits de concombre rampent au milieu de cette opulence.
Si les longues courgettes vertes, et plus facilement encore, les jaunes, se repèrent facilement, les concombres demandent plus d'attention pour se laisser débusquer.
Quand ils sont  trop gros, ils deviennent moins goûteux.
Notre recherche est fructueuse chaque jour.
C'est une petite joie à chaque fois, saine et simple, de revenir du potager, les mains remplies.






Les plants de piment Gorria sont magnifiques. Les piments sont coniques, luisants, bien charnus et très goûteux, avec une pointe de piquant très agréable, sans être agressive.














A leur côté, les plants d'aubergine sont impressionnants !

Je n'en ai jamais vus d'aussi vigoureux.

Ils ont abondamment fleuri, et les fruits se forment maintenant.










Une autre promesse se profile ici, avec les deux pieds de melons parsemés de fleurs eux aussi.

les petites étoiles jaunes vont en principe donner autant de melons !

Je laisse venir, sans chercher à sélectionner.
Choisir, c'est renoncer, dit-on justement.
Et là, je n'ai pas l'intention de nous priver de tous ces melons frais et juteux.





Ma petite ligne de haricots verts trace son sillon.
La levée a été rapide, par ces chaleurs, et bien régulière, sans trop de manquants.
Les premières feuilles s'étalent avec volupté, largement.
C'est autre chose qu'une triste enfilade de tiges borgnes, par temps froids, n'est-ce pas ?

Remarquez, ces jours derniers, le froid, on a un peu oublié ce que c'était !


Nous sommes en été, que voulez-vous, il faut bien que le soleil se fasse sentir !




Un rescapé des haricots à rames de l'année dernière.
Une graine tombée au sol et oubliée là, surgie à la belle saison.
Nous l'avons ramée sur un tuteur spiralée à tomates, puisque cette année, nous n'avions pas de pied de maïs à lui proposer.







Les tuteurs à tomates, finalement, nous n'en avions plus trop l'usage...



Je les avais pourtant bien installées, ces petites tomates, à l'emplacement actuel de ma ligne de haricots.

Elles avaient parfaitement démarré. Je les avais académiquement épamprées.
A la fin du mois de juin, déjà, alors que les fruits commençaient à se former, patatras !!! Adieu mes tomates... vérolées de mildiou !
Mince alors... Nous ne sommes pas adeptes des traitements chimiques à outrance, à la jardinerie.
Nous avons préféré renoncer, à défaut d'avoir à choisir, cette fois-ci.

Pour ne pas vous mettre dans l’œil une image déprimante, nous avons fait disparaître toutes les traces de cette désolation. Inutile de se lamenter sur un échec cuisant. Repartons sur des bases assainies :




A l'angle droit, le plus ensoleillé, trois tomates cerises ont été repiquées.

Ces variétés à petits fruits, sont très rapides en production, et plus résistantes aux maladies fatales aux espèces traditionnelles.

C'est agréable, aussi, de picorer ces petites tomates cerises.
Il faudra bien nous y conformer de toutes façons !





Notre potager est à sa pleine maturité. 
Il est richement nourri, et abondamment arrosé tous les jours, par l'un ou l'autre de nos collègues, très attentifs à la bonne conduite de nos cultures.

D'autres, très attentifs à nos cultures aussi, ce sont les moineaux de la jardinerie.
Ils surveillent l'activité, histoire de voir de quoi sera fait leur ordinaire du jour.
Je n'ai même pas eu le temps de vous prendre une photo de mes salades repiquées dans la semaine.
Elles ont été dévorées jusqu'au trognon le lendemain même !








C'était là, si vous voulez bien me croire sur parole, puisqu'il est trop tard pour que je puisse vous le montrer en image.

Plus une seule ! Ca alors...
vertes ou rouges, toutes mes laitues ont disparu !

Je n'avais pas installé de dispositif effarouchement.
Trop tard, maintenant.

Plutôt que de retenter les petits diables ailés, j'ai préféré m'orienter vers autre chose, toujours dans l'idée de ne pas me complaire dans l'échec.

Au pied de la pergola, j'ai semé un mélange de fleurs en jachère. Ca donnera de la couleur, du mouvement, de la gaieté.
Ca attirera ensuite les pucerons et autres mouchettes, détournées ainsi des plants de légumes tout proches.

Dans quelques jours, mon carré dévasté se regarnira, et cette triste scène de désastre deviendra joli pré fleuri.



C'est important, dans un potager, de cultiver les pensées positives. On jardine pour se faire du bien, avant tout. Alors, en plus de nos fruits et légumes, cultivons aussi notre plaisir.



Je vous laisse ici pour ce samedi soir, amis suiveurs de ce blog, et vous souhaite sincèrement de trouver dans votre potager la source de tous ces petits bonheurs à cueillir tout frais !

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