dimanche 23 mars 2014

Notre potager sous les giboulées...

Bonjour et bienvenus dans notre potager au naturel !


Voici un mois jour pour jour que nous avons initié notre potager. Et déjà nous lui trouvons belle allure, avec ses pousses tendres mais pleines d’entrain. Les rangées se dessinent bien, et dans l’ensemble les plants et graines ont bien levé.

Les radis bientôt prêts...
Pas plus tard qu’aujourd’hui, nous avons vu poindre avec une certaine émotion et beaucoup de fierté notre premier plant d’arachide, alors que nous pensions qu’il n’avait pas fait assez chaud pour elle. Dans cette semaine aussi, les piments ont crevé la surface en petits groupes frileux mais bien décidés à vivre.

Les salades
Il sera bientôt temps d’éclaircir les carottes trop drues et les tomates qui se gênent déjà en éliminant sans scrupules les plants les plus faibles. Histoire de ne pas gâcher le plant, nous repiquerons dans les trous… C’est bien connu : qui sème dru, récolte menu. Mais aussi : qui éclaircit tôt voit son rang prospérer aussitôt ! (celle-ci n’est pas répertoriée, mais elle n’en reste pas moins à chaque fois vérifiée !)





Cette semaine, nous avons créé une nouvelle plate-bande en ressemant du radis pour avoir une récolte échelonnée. Ceux que nous avions semés il y a un mois sont bientôt prêts à être mangés. Et puis, nous avons repiqué différentes variétés de choux : chou-fleur, choux-brocoli, choux de Bruxelles… Dans le coin près de la jachère fleurie en jardinière, nous avons installé un jeune plant d’artichaut. Il faut être patient avec cette espèce-là puisqu’elle ne produit qu’au bout d’une ou deux années. Mais à la jardinerie Lafitte, nous travaillons depuis 25 ans, et encore, nous l’espérons bien, pour longtemps ! Nous saurons attendre…


Pied de tomate et abri de fortune
La patience est une belle vertu mais nous avons aussi nos foucades. Titillés par les belles journées du milieu de semaine, nous avons planté des tomates. Évidemment, fin mars, c’est beaucoup trop tôt pour les mettre au plein vent. Aussi, nous leur avons aménagé un abri de fortune en plantant avec elles des bouteilles plastiques dont nous avons découpé le fond. Par ce dimanche de giboulées, sûr que nos frileuses plantules apprécient cette parade, aussi simple de mise en œuvre soit-elle !





Jeune pousse de crosne
A propos de ces repiquages, je me demandais comment l’idée était venue au premier jardinier d’inaugurer cette pratique déroutante.
En effet, il faut quand même une belle audace, pour se lancer à arracher d’un coup d’un seul, un plant en pleine pousse et plein de promesses, pour le repiquer plus loin au risque de le voir sécher misérablement en quelques jours, voire quelques heures pour peu qu’on le laisse manquer d’eau…
Imaginez l’effroi qu’il peut y avoir à regarder une plate bande de fraîches salades s’étioler et flétrir après le repiquage, quand elles étaient si belles dans leur rang de semis d’origine !
C’est qu’il faut avoir la foi en l’avenir quand on est jardinier, et accepter les augures bonnes ou mauvaises comme elles se présentent jour après jour. Sans compter une bonne dose de goût du risque dans les expérimentations. Toute une philosophie de vie, sans qu’il n’y paraisse !
Pourtant, après une épreuve aussi traumatisante, la plantule correctement rafraîchie se redresse, embellit et prospère jusqu'à devenir la magnifique plante qu’elle n’aurait jamais été si elle n’en était pas passée par là…
de jolies salades
Prenons-en de la graine et considérons les épreuves de la vie comme des opportunités de nous renforcer et de dépasser nos limites !
Sur ces considérations un peu fantasques, je vous propose de retrouver la semaine prochaine un de mes collègues pour une nouvelle étape de notre potager au naturel.


A bientôt en ces pages.


M.Louise, ce dimanche 23 mars.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire